Philippe Chevallier, issu du célèbre duo comique Chevallier & Laspalès, lit et commente avec espièglerie les mots savants et poétiques du philosophe Fabrice Hadjadj. Incarnant un dandy désabusé qui ne jure d’abord que par le pessimisme et la noirceur, il nous raconte sa conversion à la joie la plus pure et la plus juvénile qu’il trouve dans la musique de l’enfant-prodige. Et si la grâce et la douceur du génie autrichien n’étaient qu’une préfiguration de la félicité qui nous attend au Paradis ?
Accompagné par les musiciens de l’Ensemble Bagatelle, l’interaction entre la musique et le texte de Fabrice Hadjadj prend vie à travers les œuvres les plus emblématiques du bonheur mozartien : Une petite musique de nuit, Sonate facile, La Marche Turque, « Ah vous dirais-je Maman »… Les musiciens interprètent ensuite une œuvre majeure de la musique de chambre de Mozart dans son intégralité dont on vous laisse la surprise !
“Et puis soudain, une allégresse insaisissable transcende la grille des accords et fait entendre, dans la mélodie la plus simple, quelque chose comme la création du monde.”
— Extrait du texte de Fabrice Hadjadj —
“Le bien-nommé Amadeus a le don des larmes en majeur.”
Repéré par Philippe Bouvard, Philippe Chevallier formera avec Régis Laspalès l’un des duos comiques les plus célèbres des années 90 et 2000, obtenant en 1999 le Prix de l’Humour de la SACEM. Comédien, on retrouve Philippe Chevallier dans de nombreuses pièces de théâtre ainsi qu’au cinéma. Longtemps sociétaire de l’émission culte des Grosses Têtes sur RTL, il reste actif dans les médias, notamment comme chroniqueur à La Revue de presse sur Paris Première, diffusée tous les quinze jours.
Lauréat du Conservatoire de Paris, Vincent Laissy compose un Salve Regina pour La Garde enregistré chez Jade-Milan-Universal et signe la musique du Cœur fait tout, le reste est inutile de Marie Chavelet représenté à l’Opéra Royal du Château de Versailles. Il est directeur musical et producteur du StudiOpéra au Théâtre Traversière à Paris où il dirige notamment L’isola disabitata de Haydn (Festival 12×12). Soliste et chambriste, il joue avec Elizabeth Vidal, Edwin Fardini, Mayeul Girard, Jérôme Verhaeghe… La critique salue un « piano éloquent et virtuose » (Opéra Magazine) et « une baguette ferme et sensible dirigeant avec autorité, précision et qualité de style » (Der Neue Marker).
Titulaire d’un Master de violoncelle obtenu à l’unanimité du jury au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, Aurore Alix s’est formée auprès d’Yvan Chiffoleau, Emmanuelle Bertrand, Pascal Jemain et Eric-Maria Couturier. Passionnée de musique de chambre, elle intègre le Quatuor ArsMundi et participe à de nombreux festivals et académies où elle enrichit son apprentissage auprès de Xavier Gagnepain, Anne Copéry, Yovan Markovitch…
Récompensée de ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon par un Master mention très bien à l’unanimité du jury, Lucile Dugué a étudié avec Marie Charvet, Nicolas Miribel et Nicolas Gourbeix. Chambriste et pédagogue, elle étudie avec le Quatuor Debussy et Emmanuel Haratyk et prépare actuellement son Certificat d’Aptitude pour l’enseignement du violon.
Après des études à Sciences Po Paris et une agrégation de philosophie, Fabrice Hadjadj se consacre à l’enseignement et à l’écriture. Aujourd’hui directeur de l’institut Philanthropos à Fribourg en Suisse, il a obtenu de nombreux prix pour ses ouvrages, notamment le Prix Spiritualités d’aujourd’hui en 2013 et le Prix du Cardinal Lustiger de l’Académie française en 2020. Il collabore régulièrement avec la presse : Le Figaro, La Croix, Artpress, Transfuge. Depuis octobre 2023, il anime un cycle de conférences au Collège des Bernardins.